Retour d’expérience : « Soleil, plage à proximité, surf, et kangourou sur le campus : peut-on faire plus australien ? »

Laura est originaire de Caen et a été diplômée en Communication Politique depuis septembre 2020. Elle a saisi l’opportunité de réaliser un semestre académique à l’University of the Sunshine Coast lorsqu’elle était en 3ème année à Sup de Pub. Nous avons repris contact avec elle pour qu’elle nous raconte comment elle a fait ce choix, ce qu’elle a vécu et ce qu’elle est devenue aujourd’hui ! 

1. Dans quel cadre êtes-vous partie étudier à l’University of the Sunshine Coast ?

Sup de Pub proposait au cours de la troisième année un échange universitaire. Cela a été décisif dès le départ dans mon choix d’école, car je souhaitais vraiment faire l’expérience d’étudier en Australie. Les places étaient cependant très chères, peu d’élèves ont la chance d’accéder aux destinations « hors Europe ». J’ai donc énormément travaillé en deuxième année, et ma moyenne couplée à mes résultats de TOEFL m’ont réservé le luxe de pouvoir choisir ma destination ! En Australie, les deux universités partenaires étaient Deakin ou l’USC. Les kangourous sur le campus et les superbes images de la plage de Mooloolaba ont totalement orienté mon choix. Lors de cet échange, le changement de cadre était pour moi essentiel, et j’avais besoin de soleil, donc l’USC semblait être l’université parfaite !

2. Quand s’est déroulée votre mobilité à l’USC ? Combien de temps êtes-vous restée ?

Je suis arrivée en Australie en février 2018, pour effectuer le deuxième semestre de ma 3ème année d’étude. Mais comme les saisons, et donc les calendriers universitaires sont en décalés, c’était le premier semestre à l’USC, j’ai donc eu l’impression de recommencer l’année scolaire, c’était assez rigolo. Je suis restée 1 semestre, donc 6 mois environ. Je suis rentrée en France en Juillet 2018.

3. Qu’avez-vous étudié ? Comment se déroulait les cours là-bas ?

J’ai choisi des cours en lien avec ma formation, notamment deux matières en social media. J’avais décidé de suivre également une introduction au journalisme, ce qui m’a permis d’apprendre les techniques australiennes, les codes sont un peu propres à chaque pays. C’était beaucoup de sujets d’actualité, donc cela m’a familiarisé très vite avec la politique, la vie locale de la Sunshine Coast etc. Cela m’a beaucoup appris sur les coutumes locales, j’ai vraiment adoré cette matière !
Enfin, mon quatrième cours était une matière d’écriture créative : c’est essentiel de savoir s’exprimer correctement en anglais, donc ça m’a permis de beaucoup progresser et d’une manière ludique. Certains élèves lisaient souvent leurs créations en cours, et c’était magnifique de les entendre jouer avec les mots d’une langue qui n’est pas ma langue maternelle ! Ça m’a fait progresser en anglais à une vitesse assez surprenante.

Pendant les cours, j’étais souvent la seule étudiante française, donc je baignais littéralement parmi les Australiens, dans leur culture : rien de mieux pour progresser. Je devais m’adapter à leur rythme, et me débrouiller pour tout comprendre aussi vite qu’eux. C’était challengeant. J’ai adoré cette expérience. Les étudiants étaient curieux de savoir d’où je venais, bienveillants, et toujours prêts à m’aider au cas où je n’avais pas compris quelque chose.

Dans chaque matière, il y a chaque semaine un cours théorique, et un cours pratique. Le cours pratique sert à réaliser les devoirs qui seront à rendre sur la plateforme. Cela permet d’avancer sur le travail, et de poser les questions aux professeurs pour progresser au mieux.

Les cours sont très bien structurés, il y a une plateforme en ligne qui permet de revisionner les cours si pour une raison ou une autre nous n’avons pas pu y assister.
Le personnel pédagogique est à l’écoute, toujours prêt à aider et arranger les élèves. Tout est fait pour que l’étudiant réussisse. Je me suis toujours sentie écoutée, accompagnée, et j’ai ressenti énormément de bienveillance tout au long de mon échange.

4. Quel était votre niveau d’anglais avant le départ et au retour ?

J’avais un niveau d’anglais « correct » avant de partir, mais je n’étais pas totalement fluent. Au retour, j’étais totalement fluent ! Le plus dur a été de m’adapter à l’accent australien, c’est un accent auquel on n’a jamais été confronté en tant que français : on a l’habitude du british et de l’américain, mais l’australien, c’est autre chose haha ! Une fois que l’oreille s’y fait, on progresse très vite.

5. Au niveau du logement, quel a été votre choix ?

Pour les logements étudiants, j’avais le choix entre Varsity (réputé pour être un lieu avec beaucoup de fêtes), Unicentral (l’entre-deux) et The Village (le plus calme).
Je n’ai pas souhaité prendre un logement en dehors des résidences étudiantes car je souhaitais tout de même faire des rencontres. Mais étant assez réservée et calme, j’ai privilégié The Village.

Le logement était super (rien à voir avec les résidences étudiantes en France, il faut le dire !!) : une petite maison dotée de deux chambres avec tout le confort nécessaire.
J’ai partagé les parties communes (cuisine, salon, toilettes, et pièces avec les machines à laver/sèche-linge) avec un colocataire australien, et nous avions chacun nos chambres avec salle de bains respectives.
Vivre pendant 6 mois avec un Australien m’a permis d’aller beaucoup plus loin dans la pratique de l’anglais mais aussi dans la découverte de la culture, dans sa vision de son pays, de la politique, mais aussi de son avis sur l’Europe et les potentiels préjugés qu’il pouvait en avoir. Nous avons eu de nombreux échanges très enrichissants, et cela faisait de la compagnie le soir après les cours. Il m’a aussi beaucoup aidé dans la relecture de mes devoirs, et sauvé la vie quelques fois avec les grosses araignées qui trainaient dans la maison : il n’en avait pas du tout peur et les sortait à main nue. Heureusement qu’il était là !

Il faisait vraiment bon vivre à The Village, je n’ai fait que des jolies rencontres, et quand on souhaitait se joindre aux soirées, on allait à Varsity, mais nous pouvions ensuite rentrer dormir dans le calme à The Village, c’était que du bonheur !
The Village a aussi 3 piscines, dont une qui était collée à mon logement et où il n’y avait jamais personne. J’ai eu l’impression d’avoir ma maison avec piscine privée et barbecue pendant 6 mois, c’était le luxe total, pour à peine la moitié du prix du loyer de mon appartement à Paris !

6. Que faisiez-vous pendant votre temps libre ? Avez-vous décroché un job étudiant ? Avez-vous eu l’occasion de voyager ?

Je n’ai pas souhaité travailler sur place, j’avais préféré économiser bien avant pour profiter un maximum de mes 6 mois sur place.

Le mercredi à midi, j’étais en weekend ! Et les activités ne manquent pas dans la région, alors j’en ai énormément profité. J’allais aux cours de Yoga gratuits sur le campus. Je faisais du tennis avec d’autres étudiants sur les résidences, nous allions à la plage, surfer, randonner… Brisbane étant proche en train, j’y allais souvent. J’ai visité la Gold Coast, notamment Byron Bay, Surfer Paradise. Mais j’ai aussi beaucoup voyagé à la fin du semestre ou pendant les vacances : Sydney, Melbourne, Fraser Island, les Whitsundays… J’ai aussi fait un roadtrip pour aller visiter Uluru. Je n’avais pas encore 21 ans à l’époque, donc une seule compagnie acceptait de me louer un van et à condition de ne pas passer par les unsealed roads. J’ai donc roulé pendant plus de 14 jours pour voir ce beau rocher aborigène, c’était magique, une aventure incroyable au beau milieu du red center, un de mes plus beaux souvenirs !

7. Quel est votre meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir reste je pense les Whitsundays ou Uluru : ce sont vraiment des paysages uniques à couper le souffle. La beauté australienne dans toute sa splendeur ! J’en avais rêvé pendant des années.

8. Que direz-vous aux étudiants qui ont la possibilité d’aller étudier à l’étranger et pourquoi choisir l’USC ?

L’expérience de l’échange à l’international de manière générale est une grande porte pour aider à l’ouverture d’esprit, et à la réduction des préjugés et de la discrimination. Connaitre et vivre de l’intérieur un nouveau modèle structurel ne peut qu’inspirer et faire grandir ! C’est une immense force. Vivre cette expérience lorsque l’on est jeune marque d’autant plus, cela nous accompagne pour toujours et forge des souvenirs immuables qu’on continue de chérir longtemps après.

L’USC est un endroit magique pour vivre son expérience à l’internationale car tout est fait pour assurer un véritable accompagnement : on se sent bien encadré et en sécurité. L’accueil y est bienveillant, les cours sont très intéressants et variés. Les résidences étudiantes sont plus qu’idéales. Et on peut avoir l’expérience de la vraie vie australienne : soleil, plage à proximité, surf, et kangourou sur le campus : peut-on faire plus australien ? Brisbane est proche en train, cela permet de pouvoir voyager simplement depuis l’aéroport pour parcourir le pays et découvrir ses richesses. Je recommanderai vraiment l’USC à ceux qui souhaitent une expérience d’échange international en Australie !

9. Qu’est-ce que cette expérience australienne vous a apporté ?

Déjà, ce voyage m’a permis de réaliser l’un de mes rêves ! Je souhaitais vraiment vivre cette belle expérience. J’ai fait de merveilleuses rencontres. L’Australie m’en a mis plein la vue pendant 6 mois. Mais cela m’a aussi beaucoup enrichi : voir comment cela se passe ailleurs dans les études, dans la société, cela permet aussi de relativiser beaucoup, de comprendre que les choses peuvent être faites différemment peu importe le domaine, donc ça apporte une ouverture d’esprit très large dans la vie « d’après » l’échange. On se réfère souvent à ce qu’on a connu là-bas et qui est très différent de chez nous, et on se dit que du coup « s’ils peuvent, nous aussi on peut » : je pense notamment aux efforts sur l’écologie, ou ce genre de sujets… Cela reste très inspirant !

10. Que faites-vous aujourd’hui ?

J’ai obtenu mon Master 2 en Communication Politique, Lobbying et Affaires Publiques en septembre 2020.
Depuis, j’ai été embauchée en CDI dans la petite entreprise ou j’avais effectué mon alternance. Je suis en charge de la communication et du développement digital.
Mais je rêve secrètement de trouver un travail en Australie à la réouverture des frontières, et de tenter ma chance là-bas … 😉

Si nous devions résumer le retour d’expérience de Laura en 1 phrase : Expérience d’une vie, si vous pouvez saisir cette opportunité, n’hésitez pas, saisissez-la !

Des questions ? Envie de témoigner de votre expérience USC ? N’hésitez pas à nous contacter (france@usc.edu.au) !


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